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Cлово "LEE"


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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 12 (24) июня 1865 г.
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2. Тургенев И. С. - Делессер Валентине, 24 февраля (8 марта) 1865 г.
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3. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 12, 23 ноября (2't ноября, 5 декабря) 1852 г.
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4. Une fin (Конец)
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Примерный текст на первых найденных страницах

1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 12 (24) июня 1865 г.
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Часть текста: Feth, qui vient de me quitter 2 , s'est enveloppé d'une grosse pelisse d'hiver au moment de monter en voiture, les chevaux eux-mêmes qui l'ont entraîné, étaient tout hérissés et tout frissonnants, on voit passer des paysans tout enveloppés de peaux de mouton, avec de grands bonnets de fourrure enfoncés jusqu'à la barbe que le vent tortille comme des queues de poule, des mouches - que dis-je! deux mouches à demi gelées, les seules qu'on ait vues cette année-ci, viennent se coller aux mains - une odeur fade qui tient du renfermé et du vieux champignon s'insinue jusque dans le cerveau - on a des inquiétudes dans les jambes et des borborygmes à l'estomac - voilà la photographie exacte du moment actuel de mon séjour dans la "cara patria". Vous imaginez-vous combien tout cela me fait penser à mon cher et adorable Bade? Décidément, je me considère comme étant ici en quarantaine (elle dure aussi à peu près six semaines) et je me console un brin à l'idée que la moitié du temps est passée. Patience! patience! Feth est resté deux jours à peu près à...
2. Тургенев И. С. - Делессер Валентине, 24 февраля (8 марта) 1865 г.
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Часть текста: mains - et ne m'en est devenu que plus cher. Vous devez être habituée à laisser de ces traces-là sur votre passage - mais vous êtes trop bonne aussi pour me refuser le plaisir de vous le dire. Je me porte à merveille depuis que je suis ici - et pourtant il n'a pas cessé de pleuvoir; je me suis même remis au travail, mais j'ai une vraie courbature de paresse - et il me faut faire un véritable effort pour tenir la plume entre les doigts. Mon voyage en Russie devient de plus en plus inévitable; ce ne sera pas trop gai - et je n'aurai pas même la ressource de faire l'observateur: j'aurai trop d'affaires personnelles à débattre - et pour je métier - qui après tout est le mien - il ne faut pas être dans la poussière de la mêlée. Enfin, je tâcherai de m'en tirer le mieux possible. Mme Innis me parle de vous avec attendrissement: elle s'est très attachée à vous; vous savez qu'une fois que les Anglaises s'y mettent, c'est pour de bon. La pauvre femme est toute stupéfaite de se voir seule - enfin il faut espérer qu'il se présentera quelque chose. Les jeunes gens reviennent vendredi à Paris: ils tâcheront de la consoler un peu. Tout naturellement ils...
3. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 12, 23 ноября (2't ноября, 5 декабря) 1852 г.
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Часть текста: un mois de silence. - Les jours ou je recois des lettres de vous - sont mes jours ч1е fete. - Celle d'hier m'a rendu tout a t'ait heureux - je suis bien content que la petite Pauline ait bon coeur et sache se faire aimer. - Aussitot apres avoir lu votre lettre, je suis alle a la bibliotheque prendre Racine et je me suis recite la scene d'"Athalie" 2 en question. - Savez-vous qu'elle est bien difficile - surtout pour Athalie? - Je ne sais vraiment ce que je n'aurais pas donne pour pouvoir assister a cette representation au grand salon - est-il vraiment possible que je ne revoio jamais Courtavenel? - Je ne veux pas y croire... Komaroff est un sot - cela ne fait pas l'ombre d'un doute - mais il n'aurait pas ete en etat de vous dire grand-chose sur mon compte - je ne l'ai presque pas vu depuis mon relour on Russie 3 . -- Il est riche a present - ses parents etant morts - mais plus stupide que jamais. Vous devez deja savoir a present que Tambeiiik n'est pas mort, Dieu merci. - On m'ecrit de Petersbourg que l'opera y est detestable 4 . - On pense beaucoup a vous et les c-tes W parlaient beaucoup de vous faire des propositions pour le reste de la saison 5 . --Si vous alliez a Petersbourg - voila qui serait cruel pour moi! - On y monte "Le Prophete" - avec changements - pour Lablache 6 . - Le cholera n'est pas tres violent a Petersbourg - cependant, il fait mine de revenir sur ses pas; nous avons eu quelques cas ici - mais pas un mortel. Je recois l'"Athenaeum" - et je reconnais les articles de Chorley a un certain melange de bon sens, de loyaute et de quaintness un peu recherchee,--qui n'appartient qu'alui. - La seule chose que je puisse lui reprocher, c'est d'ecrire de temps en temps des pieces de vers dans le gout de Tennyson,-- que j'ai en horreur - c'est le Marini de notre temps. - A force de chercher la nouveaute et la grace dans l'expression - ces poetes modernes deviennent...
4. Une fin (Конец)
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Часть текста: cette terrible époque de l’anaée que les paysans ont surnommée les souffrances. Voulant garantir et mon cheval et moi-même de la chaleur qui nous accablait, je m’étais abrité sous le large auvent d’une auberge de grand chemin dont je connaissais bien le propriétaire, un ci-devant dvorovoï, serf d’un seigneur. Dans sa jeunesse, il avait été un garçon maigre et chétif; maintenant c’était un gros bonhomme bien ventru, à la chevelure encore touffue mais grisonnante, aux grosses mains dodues, au cou de taureau. Il portait généralement un mince caftan, retenu par une étroite ceinture en galon de soie; pas de bas aux pieds ni de cravate au cou; la chemise était flottante au-dessus d’un pantalon en velours de coton noir. Grâce à son intelligence, il s’était fait une fortune assez rondelette, sans exciter ni soupçon ni haine, chose rare chez nous. J’avais demandé un samovar et du thé, boisson aussi rafraîchissante pendant la canicule qu’elle est réchauffante pendant les plus grands froids de l’hiver. Alexieïtch (l’on nommait ainsi mon hôte) s’était assis à côté de moi pour prendre une tasse de thé que je lui avais offerte par courtoisie et...