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Cлово "TYPES"


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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 15 (27) октября 1857 г.
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2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 11, 12 (23, 24) июля 1849 г.
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3. Предисловие к очерку А. Бадена
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4. Тургенев И. С. - Редактору "Le XIX-e Siecle", 8/20я н­варя 1880 г.
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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 15 (27) октября 1857 г.
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Часть текста: 15 (27) октября 1857 г. 646. ПОЛИНЕ ВИАРДО 15 (27) октября 1857. Генуя  Gênes, le 27 octobre 57. Mardi. Je vous êcris deux mots d'ici, chère Madame Viardot - une heure avant de m'embarquer pour Livourne et Cività Vecchia. - Il y a quatre jours que nous 1 sommes ici - c'est trois jours de plus qu'il ne faudrait rester à Gênes - une malle oubliêe par le conducteur à mi-chemin nous a retardês - puis, le bateau à vapeur a manquê - enfin, nous partons aujourd'hui, et si Dios quiere, après-demain soir, nous serons à Rome 2 . - Nous avons eu du bonheur avec la Corniche, il a fait un temps radieux. - La Corniche est une vraie merveille - surtout la première moitiê - on est suspendu entre le ciel et la mer - on roule à travers toutes sortes de parfums, de magnificences - c'est magique - vous sentez la beautê vous entrer à grands flots sereins par les yeux dans l'âme - on est tout inondê, tout submergê de beautê. Et puis imaginez-vous que nous avons vu pendant les deux jours de notre voyage sur la Corniche plus d'admirables visages de femme que dans des annêes entières partout ailleurs. - Quel sang gênêreux et quelle variêtê de types! - Une simple servante qui est venue nu-pieds reconduire un vieux bonhomme dans les environs de Savone nous a frappês comme êtant la crêature la plus ravissante que nous ayons jamais vue. - Gênes est une très belle ville - mais les femmes y sont (quoique les Guides disent le contraire) repoussantes. -- Tous les Gênois ont la tête grosse, les jambes de travers, les traits lourds et une tendance au goître - rien que...
2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 11, 12 (23, 24) июля 1849 г.
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Часть текста: 24) июля 1849 г. 116. ПОЛИНЕ ВИАРДО 11, 12 (23, 24) июля 1849. Куртавнель  Courtavenel. Lundi, 23 juillet 49. Bonjour, Madame - Guten Morgen, liebstes, theuerstes, bestes Wesen! Gott segne Sie tausend Mal. Je suis alle hier a la grande fete de Pecy. Savez-vous que c'est un tres agreable village que Pecy, malgre son affreuse mare verte pres de l'eglise? C'etait pour la premiere fois que j'assistais a une fete de village en France; j'avoue qu'elles sont loin d'etre aussi jolies et aussi pittoresques qu'en Allemagne. La on entend presque toujours de la musique passable; les Allemands jouent rarement faux; tandis que les quatre gaillards avines (1 trompette, 1 clarinette - oh! l'affreuse clarinette! et deux violons) qui composaient l'orchestre d'hier vous ecorchaient les oreilles de maniere a vous faire venir de grosses larmes froides aux yeux, comme si l'on vous sciait une dent. En Allemagne on a la valse, le galop, tandis qu'ici (il parait que ce n'est pas partout de meme) on se tremousse lourdement et gauchement avec des mouvements d'epaules et de genoux parfaitement niais ou bien l'on tache d'imiter le cancan. En Allemagne les paysans ont presque partout conserve le costume national: ici, on ne voil que des redingotes - et quelles redingotes! Quelles tailles montant jusqu'aux cous et quels collets surplombant la tete! Quels chapeaux! quels gilets et surtout quels faux-cols! Les robes des femmes (les femmes aussi ont des robes comme a la ville) ont un air tout a fait morne: vieux et neuf en meme temps; neuf, car on ne les met qu'une fois l'an, vieux, car il y a longtemps qu'elles...
3. Предисловие к очерку А. Бадена
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Часть текста: sur le comte Léon Tolstoï, le grand écrivain russe, l’auteur de «La guerre et la paix», ce roman national et épique, dont «La Nouvelle Revue» donne une analyse aussi ingénieuse que fidèle. On me demande en même temps une appréciation critique de ce talent si puissant et si original. Tout en me réservant de l’offrir un jour aux lecteurs de «La Nouvelle Revue», je me bornerai pour cette fois-ci à esquisser à grands traits la vie du comte Léon. Descendu en droite ligne du comte Pierre Tolstoï, un des serviteurs les plus zélés et les plus intelligents de Pierre le Grand, il est né le 28 août 1828 au village de Iassnaia Poliana aux environs de Toula, de parents riches et considérés, qu’il eut le malheur de perdre étant encore en bas âge. Il suivit sa famille à Kazan, où son frère aîné, Nicolas, était étudiant à l’Université; le comte Léon y entra également, se mit à l’étude des langues orientales, qu’il abandonna pour celle du droit, et sortit enfin de l’Université sans avoir achevé les quatre années réglementaires. Il cherchait encore sa voie. De Kazan il revint à Iassnaia Poliana, qu’il ne quitta que pour prendre du service militaire au Caucase dans le régiment, où son frère Nicolas, mort depuis, avait le rang de Capitaine....
4. Тургенев И. С. - Редактору "Le XIX-e Siecle", 8/20я н­варя 1880 г.
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Часть текста: Cher Monsieur About, Vous avez bien voulu admettre au "XIX-e Siecle" une lettre ou j'annonГais l'exposition des tableaux de Vereschaguine. Le succes que j'osais predire et qui a depasse mon attente, m'encourage a m'adresser encore a vous. Cette fois-ci il s'agit encore de l'oeuvre d'un peintre, mais d'un peintre la plume a la main. Je veux parler du roman historique de mon compatriote, le comte Leon Tolstoi, "La guerre et la paix", dont une traduction vient d'etre publiee chez Hachette. Leon Tolstoi est l'auteur le plus populaire que nous ayons en Russie; et "La guerre et la paix" est, je ne crains pas de le dire, un des livres les plus remarquables de notre temps. Un souffle d'epopee traverse ce vaste ouvrage, ou la vie publique et privee des Russes, dans les premieres annees de notre siecle, est retracee de main de maНtre. Toute une epoque fertile en grands faits et en grandes figures (le recit commence un peu avant la bataille d'Austerlitz et va jusqu'a celle de la Moscowa), tout un monde, une foule de types saisis sur le vif, dans tous les rangs de la societe se deroulent devant le lecteur. La maniere dont le comte Tolstoi traite son sujet est aussi originale que nouvelle; ce n'est ni du Walter Scott, ni, je n'ai guere besoin de l'ajouter, de l'Alexandre Dumas. Le comte Tolstoi est un ecrivain russe jusqu'a la moelle des os; et ceux des...