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Cлово "TENTATIVE"


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1. Александр III
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2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 14, 15(26, 27) марта 1867 г.
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1. Александр III
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Часть текста: ce prince, de pénétrer en lui, de voir son cæur, qui n’est point double ou rusé; et, de cette connaissance de l’homme, nous tâcherons de déduire la conduite qu’il tiendra sur le trône, à moins que des événements imprévus ne le forcent à suivre une route contraire à sa nature. I Alexandre III possède plusieurs de ces qualités puissantes qui font, sinon les grands, du moins les bons et les vrais souverains. Chaque homme nait avec des aptitudes particulières pour une profession quelconque; ce prince semble né avec des aptitudes réelles pour le pouvoir. Il est dans la force de l’âge, sain de corps et d’esprit, de grande allure, d’aspect royal. Son caractère est calme, réfléchi, énérgique, équilibré. La note dominante en lui, la qualité qui enveloppe pour ainsi dire toutes les autres est l’honnêteté, une honnêteté scrupuleuse, absolue, sans pactisations et sans mélange. Rien qu’à le voir, on le sent loyal des pieds à la tête, sans plis dans la pensée, d’une sincérité rigide; mais cette excessive droiture ne va pas sans une nuance d’entêtement qui en est comme la conséquence. On connaît son passé. Appelé à la succession de l’empire par la mort de son frère, n’ayant reçu jusqu-là qu’une éducation purement militaire, il s’est mis au travail avec une volonté et une persévérance remarquables, s’efforçant de devenir digne du grand trône où il devait monter; il est à constater, d’ailleurs, que le nouveau tzar a plutôt une tendance à douter de lui,...
2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 14, 15(26, 27) марта 1867 г.
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Часть текста: Moscou. Au comptoir des Apanages. Boulevard Pretchistenski. Mardi 14/26 mars 1867. Ouf! chère Madame Viardot, quelles journées je viens de passer! Je vais vous les raconter en détail. Vous vous rappelez que je devais partir samedi pour Spasskoïe. Je me suis mis en route en effet, vers 5% h avec un valet de chambre et mon intendant 1 . Il y a un chemin de fer qui va d'ici à une ville nommée Serpoukhoff - à 90 verstes de Moscou; un traîneau couvert m'y attendait pour continuer le voyage. Je ne me sentais pas bien dès le matin; à peine établi dans un wagon, je fus pris par une toux violente qui ne fit que croître et embellir; arrivé à la gare de Serpoukhoff qui se trouve à 4 verstes de la ville, je m'installai pourtant dans mon traîneau; mais grâce aux épouvantables oukhabi (vous savez ce que c'est) de ces affreuses 4 verstes, j'atteignis Serpoukhoff avec une vraie fièvre de cheval. Impossible de songer à continuer le voyage. Je passai une nuit blanche dans une misérable chambre d'auberge avec 100 pulsations à la minute et une toux qui me brisait la poitrine et dès 7 heures du matin, je dus dans ce triste état me soumettre de nouveau à la torture des "oukhabi" et regagner plus mort que vif le chemin de fer et Moscou. La maison deMasloff me sembla un vrai paradis après cet enfer 2 -- j'envoyai vite chercher un médecin - et grâce aux sudori-fiques, purgatifs et autres médicaments me voici aujourd'hui capable de vous écrire et de vous raconter mes misères. Cela n a été qu'une assez forte bronchite - dans trois ou quatre jours il n'y paraîtra pas. Mais voyez le contretemps! Le voyage de Spasskoïe est plus indispensable que jamais - j'ai envoyé mon intendant prendre des devants -...