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Cлово "REPUGNANCE"


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1. Александр III
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2. Тургенев И. С. - Тургеневой Полине, 4(16) февраля 1864 г.
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1. Александр III
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Часть текста: à moins que des événements imprévus ne le forcent à suivre une route contraire à sa nature. I Alexandre III possède plusieurs de ces qualités puissantes qui font, sinon les grands, du moins les bons et les vrais souverains. Chaque homme nait avec des aptitudes particulières pour une profession quelconque; ce prince semble né avec des aptitudes réelles pour le pouvoir. Il est dans la force de l’âge, sain de corps et d’esprit, de grande allure, d’aspect royal. Son caractère est calme, réfléchi, énérgique, équilibré. La note dominante en lui, la qualité qui enveloppe pour ainsi dire toutes les autres est l’honnêteté, une honnêteté scrupuleuse, absolue, sans pactisations et sans mélange. Rien qu’à le voir, on le sent loyal des pieds à la tête, sans plis dans la pensée, d’une sincérité rigide; mais cette excessive droiture ne va pas sans une nuance d’entêtement qui en est comme la conséquence. On connaît son passé. Appelé à la succession de l’empire par la mort de son frère, n’ayant reçu jusqu-là qu’une éducation purement militaire, il s’est mis au travail avec une volonté et une persévérance remarquables, s’efforçant de devenir digne du grand trône où il devait monter; il est à constater, d’ailleurs, que le nouveau tzar a plutôt une tendance à douter de lui, de son savoir et de son esprit, une sorte de modestie réelle en face de la situation souveraine où le place la destinée — modestie qui n’exelut pourtant ni l’esprit...
2. Тургенев И. С. - Тургеневой Полине, 4(16) февраля 1864 г.
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Часть текста: 4(16) февраля 1864. Петербург  St-Pétersbourg. Mardi, 4/16 février 1864. Hôtel de France. Chère Paulinette, il faut pourtant que je tienne ma parole et que je t'écrive enfin cette lettre que je t'ai promise depuis si longtemps. J'en ai reèu deux ou trois de toi qui m'ont fait beaucoup de plaisir. Il me semble que tu commences à prendre la vie plus au sérieux et je serais on ne peut plus content, si je voyais disparaître tes autres petits défauts, que je n'ai pas besoin de nommer, car tu les connais tout aussi bien que moi. Autant que je puis lire entre les lignes, je crois pouvoir conclure que Mr P ne t'est pas tout à fait indifférent; mais vous avez très bien agi en arrêtant les choses jusqu'à mon retour qui ne saurait tarder: nous verrons alors ce qu'il y a à faire et s'il faut laisser subsister le status quo ou en sortir. J'avoue que je ne comprends pas bien ce qu'il peut y avoir de déshonorant dans l'état d'un syndic de faillite; pourtant, quoique je ne tienne pas du tout à ce que tu aies une position de grand monde - je ne voudrais pas t'en voir occuper une qui t'empêchât de fréquenter ta société habituelle sur un pied d'égalité 1 . Enfin nous verrons tout cela - et bientôt, je l'espère - car je compte bien retourner à Paris dans trois semaines au plus tard. Quant au militaire dont a parlé Mme Delessert 2 , je crois que tu as eu raison dans tes répugnances. Mais j'ajoute, en thèse générale, que nous ne sommes pas à même de faire trop les difficiles - je veux dire - de repousser les gens uniquement en raison de l'habit qu'ils portent. Je porte Mme Delessert et toute la famille Tourguéneff dans mon cœur pour toutes les bontés qu'ils te témoignent et je suis très peiné...