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Cлово "LAME"


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1. Un incendie en mer (Пожар на море)
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2. Une fin (Конец)
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1. Un incendie en mer (Пожар на море)
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Часть текста: C’était la première fois que ma mère me laissait partir seul, et j’avais dû lui jurer de me conduire sagement, et surtout de ne pas toucher aux cartes... et ce fut précisément cette dernière promesse qui fut enfreinte la première. Un soir, en particulier, il y avait grande réunion dans le salon commun, entre autres plusieurs banquiers bien connus à Pétersbourg. Ils jouaient chaque soir à la banque (sorte de lansquenet), et les pièces d’or, qu’on voyait alors plus souvent qu’à présent, faisaient un cliquetis étourdissant. L’un de ces messieurs, voyant que je me tenais à l’écart, et n’en sachant pas la raison, me proposa brusquement de prendre part à son jeu. Comme, avec la naïveté de mes dix-huit ans, je lui expliquai la cause de mon abstention, il partit d’un éclat de rire; et, s’adressant à ses compagnons, il s’écria qu’il avait trouvé un trésor: un jeune homme n’ayant jamais touché une carte, et par cela même prédestiné à avoir une chance énorme, inouïe, une vraie chance d’innocent!.. Je ne sais comment cela se fit, mais, dix minutes plus tard, j’étais à la table de jeu, les cartes plein la main, ayant une part assurée et jouant, jouant comme un fou. Il faut avouer que le vieux...
2. Une fin (Конец)
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Часть текста: et chétif; maintenant c’était un gros bonhomme bien ventru, à la chevelure encore touffue mais grisonnante, aux grosses mains dodues, au cou de taureau. Il portait généralement un mince caftan, retenu par une étroite ceinture en galon de soie; pas de bas aux pieds ni de cravate au cou; la chemise était flottante au-dessus d’un pantalon en velours de coton noir. Grâce à son intelligence, il s’était fait une fortune assez rondelette, sans exciter ni soupçon ni haine, chose rare chez nous. J’avais demandé un samovar et du thé, boisson aussi rafraîchissante pendant la canicule qu’elle est réchauffante pendant les plus grands froids de l’hiver. Alexieïtch (l’on nommait ainsi mon hôte) s’était assis à côté de moi pour prendre une tasse de thé que je lui avais offerte par courtoisie et qu’il avait acceptée par politesse. Nous causions des récoltes qui s’annonçaient bien, de la fenaison qui s’était heureusement terminée, et de quelques cas isolés de peste bovine, quand tout à coup Alexieïtch, posant la main sur la visière de sa casquette comme pour la prolonger, s’écria: — Ah! ah! voici notre oiseau de proie qui arrive! On ne pouvait parler d’animaux malades sans voir apparaître cet être-là. Je regardai du côté que me désignait le doigt d’Alexieïtch, et je vis s’avancer vers nous, le long de la route, un...