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Cлово "JOVIAL"


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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 8 (20) октября 1848 г.
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2. Une fin (Конец)
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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 8 (20) октября 1848 г.
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Часть текста: parmi lesquels s'elevent de temps en temps les eventails, ou plutot les plumeaux etranges des palmiers. Cette plaine, que bordent a droite et a gauche d'assez hautes collines, se termine par un bras de mer au dela duquel s'etendent et bleuissent a la facon de Capri les iles d'Hyeres. Une rangee de pins a parasol court le long du rivage. Tout cela serait charmant, n'etait la pluie qui ne cesse de tomber depuis quatre jours, et qui dans ce moment meme enveloppe toute cette belle plaine d'un brouillard uniforme, terne et gris. Je compte rester ici une dizaine de jours. J'espere que cette pluie ne durera pas eternellement - ou si elle dure, ma foi, je travaillerai a faire trembler. Je vous ai envoye ma derniere lettre de Marseille 1 , le jour de mon depart pour Toulon - il faut que je vous raconte ce que j'ai fait depuis. Pasgrand'chose... Voyons, cependant. Je suis arrive a Toulon de grand malin, apres un voyage de nuits assez desagreable, par de mauvais chemins. - Toulon est une assez jolie ville, pas trop sale, ce qui veut beaucoup dire en France. - Il faisait un temps assez extravagant, de grosses nuees chargees ...
2. Une fin (Конец)
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Часть текста: près, en Russie; cependant je crois en avoir encore rencontré un, et cet individu m’a semblé assez original pour m’engager à en donner une idée à mes lecteurs. C’était au mois de juillet, en pleines chaleurs, à cette terrible époque de l’anaée que les paysans ont surnommée les souffrances. Voulant garantir et mon cheval et moi-même de la chaleur qui nous accablait, je m’étais abrité sous le large auvent d’une auberge de grand chemin dont je connaissais bien le propriétaire, un ci-devant dvorovoï, serf d’un seigneur. Dans sa jeunesse, il avait été un garçon maigre et chétif; maintenant c’était un gros bonhomme bien ventru, à la chevelure encore touffue mais grisonnante, aux grosses mains dodues, au cou de taureau. Il portait généralement un mince caftan, retenu par une étroite ceinture en galon de soie; pas de bas aux pieds ni de cravate au cou; la chemise était flottante au-dessus d’un pantalon en velours de coton noir. Grâce à son intelligence, il s’était fait une fortune assez rondelette, sans exciter ni soupçon ni haine, chose rare chez nous. J’avais demandé un samovar et du thé, boisson aussi rafraîchissante pendant la canicule qu’elle est réchauffante pendant les plus grands froids de l’hiver. Alexieïtch (l’on nommait ainsi mon hôte) s’était assis à côté de moi pour prendre une tasse de thé que je lui avais offerte par courtoisie et qu’il avait acceptée par politesse. Nous causions des récoltes qui s’annonçaient bien, de la fenaison qui s’était heureusement terminée, et de quelques cas isolés de peste bovine, quand tout ...