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Cлово "EXPEDITION"


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1. Предисловие к очерку А. Бадена
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2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 17, 18, 19, 20 апреля (29, 30 апреля, 1, 2 мая) 1848 г.
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1. Предисловие к очерку А. Бадена
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Часть текста: un jour aux lecteurs de «La Nouvelle Revue», je me bornerai pour cette fois-ci à esquisser à grands traits la vie du comte Léon. Descendu en droite ligne du comte Pierre Tolstoï, un des serviteurs les plus zélés et les plus intelligents de Pierre le Grand, il est né le 28 août 1828 au village de Iassnaia Poliana aux environs de Toula, de parents riches et considérés, qu’il eut le malheur de perdre étant encore en bas âge. Il suivit sa famille à Kazan, où son frère aîné, Nicolas, était étudiant à l’Université; le comte Léon y entra également, se mit à l’étude des langues orientales, qu’il abandonna pour celle du droit, et sortit enfin de l’Université sans avoir achevé les quatre années réglementaires. Il cherchait encore sa voie. De Kazan il revint à Iassnaia Poliana, qu’il ne quitta que pour prendre du service militaire au Caucase dans le régiment, où son frère Nicolas, mort depuis, avait le rang de Capitaine. L’amitié la plus vive unissait les deux frères. Devenu officier, le comte Léon prit part aux expéditions militaires qui se faisaient annuellement contre les Circassiens, expéditions qu’il a admirablement décrites plus tard et dans I’une desquelles il manqua périr. Lors de la guerre de Crimée, il passa à l’armée commandée par le prince Gortschakoff et resta tout le temps du siège à Sébastopol, où il se distingua par une bravoure aussi froide que résolue....
2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 17, 18, 19, 20 апреля (29, 30 апреля, 1, 2 мая) 1848 г.
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Часть текста: J'attendrai un soleil plus propice pour aller a Fontainebleau; jusqu'a present nous n'avons eu qu'un genuinu English sun, warranted to produce a gentle and comfortab-l'e beat. Cependant cela ne m'a pas empeche d'aller hier a l'Exposition. Savez-vous que dans toute cette grande diablesse d'Exposition il n'y a qu'une petite esquisse de Delacroix qui m'ait veritablement plu? "Un lion qui devore une brebis dans une foret". Le lion est fauve, herisse, superbe, il s'est bien commodement couche, il mange avec appetit, avec sensualite, avec toute tranquillite d'esprit; et quelle vigueur dans le coloris, ce coloris sale et chaud, tachete et lumineux a la fois, qui est particulier a Delacroix. - Il y a aussi deux autres tableaux de lui: "La Mort de Valentin" (dans "Faust") et "La Mort du Christ", deux abominables croutes - si j'ose m'exprimer ainsi. Du reste - rien. Quelle triste exposition pour inaugurer la Republique 1 ! Le soir j'ai ete voir les "Cinq sens", ballet. C'est inimagi-nablement absurde. Il y a entre autres une scene de magnetisme - (Grisi magnetise Mr Petitpa pour lui faire naitre le sens du gout) - qui est quelque chose de colossal en fait de stupidite. Il y avait beaucoup de monde; on a beaucoup applaudi. Grisi a fort bien danse en effet. - Mais c'est ennuyeux, un ballet. Des jambes, des jambes et puis des jambes... c'est monotone 2 . Avant le ballet on a donne le 2-е acte de "Lucie" 3 avec Poultier!!, Portheaut!!! et une demoi-relie Rabi ou Riba ou...