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Cлово "DETACHER"


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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 30, 31 июля 1, 2 августа (11, 12, 13, 14 августа) 1849 г.
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2. Un incendie en mer (Пожар на море)
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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 30, 31 июля 1, 2 августа (11, 12, 13, 14 августа) 1849 г.
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Часть текста: j'ai donne mon dernier franc! - Vous,ne sauriez croire combien ils sont jolis et familiers. - Ils commencent deja a grignoter les feuilles de laitue que je leur presente, mais leur nourriture principale est du lait. - Us ont l'air si innocent et si drole quand ils relevent leurs petites oreilles. Je les tiens dans la cage, ou nous avions mis le herisson. Ils viennent a moi des que je leur tends les mains, ils grimpent sur moi, ils me farfouillent dans la barbe avec leurs petits museaux, ornes de longues moustaches. - Et puis ils sont si propres; tous leurs mouvements sont si gentils. Il y en a un surtout, le plus gros qui a un air grave a mourir de rire. - Il parait que je suis devenu non seulement mere, mais vieille femme - car je rabache. - Malheureusement ils seront deja assez grands le jour de votre arrivee; ils perdront de leur grace. - Enfin, je tacherai qu'ils fassent honneur a mon education. J'ai dine hier chez Fougeux. - Eh bien! son frere n'est pas si ennuyeux que je l'avais cru: il le devient moins quand on le connait davantage - ce qui est consolant. - Fougeux est un tres bon diable; il est ne grand-pere. Et il n'est pas...
2. Un incendie en mer (Пожар на море)
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Часть текста: plupart sont mortes, hélas!) C’était la première fois que ma mère me laissait partir seul, et j’avais dû lui jurer de me conduire sagement, et surtout de ne pas toucher aux cartes... et ce fut précisément cette dernière promesse qui fut enfreinte la première. Un soir, en particulier, il y avait grande réunion dans le salon commun, entre autres plusieurs banquiers bien connus à Pétersbourg. Ils jouaient chaque soir à la banque (sorte de lansquenet), et les pièces d’or, qu’on voyait alors plus souvent qu’à présent, faisaient un cliquetis étourdissant. L’un de ces messieurs, voyant que je me tenais à l’écart, et n’en sachant pas la raison, me proposa brusquement de prendre part à son jeu. Comme, avec la naïveté de mes dix-huit ans, je lui expliquai la cause de mon abstention, il partit d’un éclat de rire; et, s’adressant à ses compagnons, il s’écria qu’il avait trouvé un trésor: un jeune homme n’ayant jamais touché une carte, et par cela même prédestiné à avoir une chance énorme, inouïe, une vraie chance d’innocent!.. Je ne sais comment cela se fit, mais, dix minutes plus tard, j’étais à la table de jeu, les cartes plein la main, ayant une part assurée et jouant, jouant comme un fou. Il faut avouer que le vieux proverbe n’avait pas menti....